Le test de paternité ou test ADN est une analyse génétique qui a pour rôle de confirmer les liens de filiation biologique entre deux ou plusieurs personnes. Vous souhaitez en faire ? Voici une sélection de 5 points que vous devez absolument connaître avant de vous lancer dans cette expérience.
Quand procéder à un test de paternité ?
Des fois, lorsqu’une femme est mère célibataire ou se retrouve dans une relation libre, il se peut qu’elle ne soit plus sûre de l’identité du père de son enfant. Faire un test ADN va aider à établir ou à contester le lien de parenté entre le père présumé et l’enfant. Les enjeux sont nombreux étant donné que les résultats aideront à déterminer diverses conditions. Elles concernent essentiellement l’exercice de l’autorité parentale, l’exigence ou la suppression de la contribution financière du père biologique, mais aussi la détermination de l’attribution de son nom.
Selon la loi française, seule la mère de l’enfant s’il est mineur ou lui-même s’il est majeur ont le droit de réaliser ce genre de paternité. Grâce à la comparaison des ADN de chaque partie, l’analyse déterminera s’il y a vraiment un lien de parenté père-enfant ou non. Le test peut être effectué, soit avant, soit après la naissance, mais il y a certaines conditions à suivre. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est important de tout savoir sur le test de paternité avant de le réaliser.
Si les résultats montrent que le présumé est bel et bien le père biologique de l’enfant, il devra alors verser à la mère de quoi couvrir les besoins de leur enfant. Il se peut aussi que le remboursement de tous les frais de maternité soit demandé par le juge.
Test de paternité : une procédure bien encadrée
Selon la loi bioéthique de 1994, seul un juge peut donner l’autorisation à effectuer un test. Un avocat devra représenter les parties. Le test est illégal en dehors de cela. Dans toutes procédures de recherche de paternité, il faut impérativement le consentement du père présumé. Celui-ci peut en effet refuser bien que cela puisse être déjà considéré comme un aveu de paternité.
Dans le cas où l’enfant a été conçu par PMA ou procréation médicalement assistée avec tiers donneur, il est interdit par la loi d’utiliser un test afin d’établir ou de contester la paternité. En effet, dans ce cas de figure, la filiation génétique n’est pas conforme à la réalité juridique. Au nom de la loi, les parents légaux de l’enfant sont le couple receveur. En plus de cela, comme ce type de don doit être anonyme, l’établissement juridique de filiation biologique est interdit. Outre cela, il est aussi illégal de réaliser un test génétique avant la naissance du bébé. Les résultats ne sont pas reconnus par la loi.
Combien ça coûte ?
De nombreux critères entrent en jeu pour que le prix test de paternité soit très variable. Il coûte généralement 149 euros. Ce tarif concerne un test garanti père-enfant avec un prélèvement buccal ou prélèvement standard. Les frais de retour par la poste du kit de test sont à la charge de ceux qui désirent passer l’analyse. Si jamais il y a échec de test, quelle que soit la raison, les recollections d’échantillons sont gratuites. Pour information, l’expédition des résultats d’analyse ADN est comprise dans le prix test de paternité.
Le tarif peut augmenter en fonction des critères suivants : l’enfant est-t-il déjà né ou non, le nombre de pères et d’enfants à analyser pour vérifier la paternité, le frais d’expédition des prélèvements ainsi que le type d’échantillon à analyser.
Comment fonctionne un test de paternité ?
Il y a deux méthodes au choix pour réaliser un test génétique. La première consiste à faire un examen sanguin pour comparer les sangs des individus à analyser. La seconde se fait par prélèvement salivaire. Pour que votre test soit légal, il faut que les analyses soient effectuées auprès d’un laboratoire agréé. Ne vous fiez donc pas au prix test de paternité que vous trouvez très compétitif au risque d’être refusé par la Justice.
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